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La boccia, un curieux mélange entre la pétanque et le curling

L'entrée en scène de la boccia aux Jeux du Québec il y a deux ans a fait en sorte que le sport a beaucoup gagné en popularité, et cette dernière s'est transposée à Drummondville. Photo TC Media – Ghyslain Bergeron

L'entrée en scène de la boccia aux Jeux du Québec il y a deux ans a fait en sorte que le sport a beaucoup gagné en popularité, et cette dernière s'est transposée à Drummondville. Photo TC Media – Ghyslain Bergeron

Jeux du Québec 2015

Sport dédié aux personnes en fauteuil roulant, la boccia a gagné en popularité depuis sa première apparition aux Jeux du Québec à Saguenay, il y a deux ans.

Curieux mélange entre la pétanque et le curling, ce sport a rallié plusieurs nouveaux athlètes depuis ce premier rendez-vous.  

«Il n'y avait pratiquement pas de relève sur le circuit provincial il y a quatre ans. Depuis Saguenay, un circuit pour les juniors a été créé pour pallier à la demande grandissante», explique l'arbitre en chef et la responsable du sport pendant les Jeux, Marie Hébert.

À Drummondville, des athlètes de 8 à 21 ans sont divisés en deux catégories différentes. D'une part, ceux qui peuvent lancer la boule eux-mêmes et de l'autre, ceux qui ont besoin d'un assistant et d'une rampe pour pouvoir jouer. L'assistant doit absolument faire dos au jeu et placer la rampe selon les indications du participant.

Certains ont besoin d'une rampe pour pouvoir jouer.  Photo TC Media – Ghyslain Bergeron

Certains ont besoin d'une rampe pour pouvoir jouer. Photo TC Media – Ghyslain Bergeron

Les joueurs ont chacun six boules à lancer durant chacune des quatre manches d'un match. Comme à la pétanque, un participant doit lancer un cochonnet puis les deux athlètes doivent s'approcher le plus possible de celui-ci avec leurs autres lancers.

«Le joueur qui lance le cochonnet doit rejouer immédiatement après. Ensuite, son adversaire joue son tour et par la suite c'est le lanceur qui n'a pas la boule le plus près du cochonnet qui doit jouer», explique Mme Hébert.

Les participants ont également accès à trois types de boules, une dure pour détruire le placement ennemi, une moyenne qui peut être jouée dans beaucoup de situations et une plus molle pour se coller plus facilement sur le cochonnet.

«Ça les aide à réfléchir, la stratégie de ce jeu s'apprend. Ils ont quatre minutes pour jouer leurs 6 boules (6 minutes avec rampes) et nous leur demandons d'utiliser l'entièreté du temps alloué pour bien réfléchir à leurs options», complète Mme Hébert

Alexandre Faucher

La Nouvelle Union

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