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Tactique prohibée au championnat de pétanque

Tactique prohibée au championnat de pétanque

A méditer pour tous les éducateurs, et les pétanqueurs de (7 à 77 ans)...

Ah les parties de pétanque sur le vieux port! Les engueulades homériques entre Marius et César pour savoir qui tient le point... Tout le charme du jeu provençal. Oui mais, pas de ça en compétition.
En championnat, le pointeur comme le tireur sont priés de se comporter comme les sportifs qu'ils prétendent être, en gentlemen de la boule.

Ce 13 mai 2013, sur le boulodrome de Saint-Priest-Taurion se déroule la finale du championnat de Haute-Vienne. L'enjeu est de taille: la triplette gagnante se qualifiera pour le championnat de France.

Un recours d'Ambazac

L'équipe d'Ambazac s'apprête à l'emporter sur celle de Couzeix, à laquelle appartient le Chauvinois Christian Buche. Le point en court est décisif. C'est le moment que choisit Christian, si on en croit ses adversaires, pour leur lancer une bordée d'injures agrémentées de quelques menaces.
Grâce à cette tactique audacieuse mais totalement étrangère aux règlements officiels de la Fédération française de pétanque et de Jeu provençal, l'équipe de Couzeix gagne la partie et arrache la qualification. Pas pour longtemps: le président d'Ambazac dépose un recours et Couzeix est disqualifiée.
Convoqué devant les instances dirigeantes, Christian Buche, qui a déjà plusieurs avertissements à son actif, est lourdement sanctionné: deux ans de suspension, plus la révocation de 21 mois de sursis antérieur: pendant près de quatre ans, le pétanqueur poitevin va devoir se passer des boulodromes officiels.

Où était l'arbitre?

Le sportif sanctionné, qui n'a jamais vraiment reconnu les faits qui lui sont reprochés, décide alors de saisir la justice. Hier, le tribunal administratif de Poitiers s'est penché sur cette histoire qui, fort heureusement, ne s'est pas terminée comme l'affrontement Zidane-Materrazzi, de sinistre mémoire, par un coup de boule.
Le rapporteur public a conclu à l'annulation de la sanction, prise sur la foi de la seule lettre d'accusation du président d'Ambazac, dont l'intérêt dans l'affaire rend le témoignage peu probant.
« On note le silence assourdissant de l'arbitre dont on peut supposer qu'il était présent à ce moment crucial de la partie », relève M. Bonnelle.
La décision des juges sera connue dans quinze jours.

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