Colmar. _ L’emballage final face à Chalon-sur-Saône ne s’annonçait pas comme une sinécure, mais de la à prévoir un tel scénario… Idéalement planté le décor n’avait souri que 45 minutes à Gambert et Ciavatta, les têtes de gondole d’Evreux, balayées en moins de temps qu’il ne faut pour le dire par Courroy et Rypen irrésistibles (13/4).
Mais c’était sans compter sur Frichot et le môme Olivier (16 ans) qui allaient batailler près de 2 heures 30 contre Verzeaux et Michel. Dans cette explication en 12 mènes les Eurois parvenaient à s’imposer 13/12 après moults rebondissements, mais l’essentiel était là.
Chalon en panne de souffle
Chalon-sur-Saône contre Evreux, cette finale décisive en triplette n’était pas un choc des cultures, ni même une conception différente de la pétanque. Mais avec Michel et Rypen dans un camp, et Frichot dans l’autre, c’est l’expérience qui allait primer à l’emballage final.
Assez vite la formation normande s’échappait (5/4, 9/4, 12/4) et la victoire se dessinait avec une déconcertante simplicité. Mais Courroy remplaçait Verzeaux, et la Saône-et-Loire retrouvait du souffle.
Le collectif bourguignon refaisait surface, pour revenir à 10/12, mais calait au moment crucial, victime d’un terrain qui ne supportait aucune approximation, et surtout d’une adversité trop convaincue que c’était vraiment son heure !
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