Annoncé par le premier ministre Manuel Valls, un deuil national de trois jours (les 16, 17 et 18 juillet) a été décrété par François Hollande vendredi 15 juillet, en hommage aux victimes de l’attentat qui a touché Nice le soir de la fête nationale.
Explication.
C’est le président de la République qui décrète le deuil national, pour marquer l’hommage de la Nation aux défunts d’un événement particulièrement marquant.
À l’issue du conseil de défense du vendredi 15 juillet, Manuel Valls a annoncé que François Hollande avait décrété trois jours de deuil national après l’attentat de Nice : « Le président de la République a décidé d’un deuil national déclaré pour les 16, 17 et 18 juillet, a-t-il déclaré. Les drapeaux seront mis en berne sur nos édifices publics dès aujourd’hui. » « Nous devons faire bloc », a rappelé le premier ministre.
Si son déroulement n’est pas codifié par la loi, le deuil national se traduit a minima par la mise en berne des drapeaux, c’est-à-dire qu’ils sont hissés à mi-mâts sur les édifices publics. Il peut s’accompagner, ou non, de la fermeture des administrations, ou d’obsèques nationales. Ces modalités sont prises par décret signé par le chef de l’État.
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