Le président du Comité départemental de pétanque et de jeu provençal revient sur les deux derniers jours du championnat de France triplettes masculins. Eprouvants.
Le soufflé est retombé du côté du marché-gare. Les traits tirés par deux jours où il n'a pas ménagé sa peine, Laurent Rougier peut tirer le bilan du championnat.
Quel est votre sentiment ce matin ?
C'était loin d'être parfait mais on a assumé jusqu'à la dernière minute. Je reçois des messages de félicitations donc ça veut dire que les gens ont apprécié. Mais je répète que cette réussite est celle de tous les membres du Comité.
De quoi êtes-vous le plus fier.
Sans doute du carré d'honneur aux Albarèdes. Il était vraiment magnifique et tout le monde l'a remarqué. C'était une vraie arène dédiée à la discipline. On a réalisé exactement ou presque ce que l'on souhaitait.
Combien de spectateurs sont venus ce week-end ?
Sur les deux jours on peut dire que 10000 personnes sont passées. En termes d'entrées payantes, le dimanche, on a fait entre 3000 et 3500 personnes.
Ça a pourtant mal commencé d'entrée avec l'annulation de Patrick Sébastien ?
Certes mais on ne peut rien contre quelqu'un de malade. Je vous certifie que s'il était venu on aurait fait le plein. J'ai entendu qu'il n'y avait pas assez de réservations, c'est faux.
Et ça s'est terminé dimanche tard, très tard. Trop tard ?
C'est clair que l'on n'est pas maître du temps avec les durées des parties. Je conçois que faire démarrer une finale à 18 h 30, ça fait tard. Et encore, on a démarré le matin une demi-heure plus tôt.
Donc, décaler les demi-finales est un échec.
Il faut sans doute repenser la programmation, j'en suis conscient. Mais le fait que notre discipline passe à la télé est également très important, essentiel. On va parler de la pétanque plusieurs jours de suite, de Montauban. Sur le plan médiatique, c'est parfait ; sur le plan sportif, il est vrai que ça l'est un peu moins. J'estime qu'il faudra revoir la chose. Un match de rugby ou de foot, on sait combien de temps ça dure, pas à la pétanque (sourire).
Autre problème, l'absence d'éclairage aux Albarèdes le samedi soir.
On le savait. C'est pour cela que les parties se sont terminées en haut. On avait commencé à faire les devis pour l'éclairage en bas et on a vite arrêté. Tout est faisable mais à un moment il faut être raisonnable.
La semaine dernière, nous avions eu une finale royale. Pas cette fois.
C'est l'incertitude du sport. Les têtes de série ne sont pas allées au bout et cela nous a sans doute enlevé un peu de monde sur la fin. Mais les champions et les finalistes nous ont offert une très belle partie. Jusqu'à présent on ne fonctionne pas comme au tennis par exemple sur les tirages au sort. Pour l'instant le charme de la pétanque c'est le fait que les meilleurs peuvent s'affronter d'entrée. Ça se discute pour savoir s'il faut changer ou pas.
Côté Tarn-et-Garonnais, peut-on être satisfait ou pas ?
On peut être heureux, oui. La triplette Boulanger de Montpezat a fait un très, très beau parcours et elle a superbement représenté le département. On ne peut être que fier d'eux qui découvraient ce niveau. Et on ne peut être que confiant pour la suite. En ce qui concerne les autres équipes on est déçus qu'elles ne sortent pas des poules mais ils se sont confrontés à ce qui se fait de mieux. Eux aussi ont appris.
Quels sont vos prochains objectifs ?
Il y en a mais on n'en a pas terminé cette année puisque je vous donne rendez-vous au Trophée des villes, à Valence-d'Agen, le week-end du 11 novembre. Nous ne sommes pas aux commandes mais on est là, en soutien.