Peut-être un peu (sourire). Je suis quelqu'un de passionné qui a toujours besoin d'un but. En dehors de la pétanque et du milieu associatif, j'ai d'autres projets qui me tiennent à cœur. J'ai aussi envie de continuer à faire progresser la pétanque. J'aurais pu partir serein, fier de tout ce qu'on a fait, entre les compétitions et la réfection du boulodrome entre autres.
Le rôle de président est-il ingrat ?
Il n'est pas facile, il ne faut pas s'en cacher. J'ai essayé de faire avancer la discipline du mieux possible mais le milieu associatif évolue tellement vite qu'il faut sans cesse être sur le qui-vive. La façon de gérer les choses, et là je ne parle pas que de la pétanque, a changé. En ce qui me concerne, je me considère presque aujourd'hui comme un P.-D.G. d'entreprise. J'ai tous les inconvénients d'un chef d'entreprise mais sans les avantages (rire).
Si vous êtes reconduit à la tête du Comité, ce mandat sera-t-il le dernier ?
Aujourd'hui, on peut dire que oui. On dit également que j'ai des ambitions fédérales. À l'heure actuelle, je peux affirmer que non mais dans quatre ans ou huit ans, je ne sais pas ce qu'il se passera. Je ne vous cache pas également que prendre la présidence de la Fédération dans quelques années ne serait pas une chose impossible, si je suis toujours dans le milieu de la pétanque (sourire).
Quel est le projet que vous souhaitez présenter ?
Nous avons fait plein de choses ces dernières années. J'espère que nous avons fait bouger les lignes. Mais là encore, je souhaite aller plus loin. Depuis hier soir, J'ai déjà griffonné des trucs sur un papier (sourire). Il faut notamment que je fasse un bilan sur ma façon de diriger. Je ne peux plus diriger comme je le faisais. Je suis président du Comité départemental et je fonctionnais comme si j'étais un membre. Ramasser les planches lors du championnat de France, ce n'est pas le rôle d'un président de Comité départemental. J'ai toujours baigné dans le bénévolat, c'était logique de le faire sauf qu'on est arrivé à un stade où un président à un rôle à tenir auprès des élus, des partenaires... Cela ne veut pas dire que j'arrêterai de donner un coup de main mais il y a des choses à recadrer. Il y a ensuite de nombreux secteurs dans lesquels il faut apporter des améliorations. Le fonctionnement va évoluer, les organisations vont changer, on ne va pas travailler de la même façon... Il y a beaucoup de travail.