Tandis que le congrès du CD 31 approche à grand pas, Michel Le Bot, son emblématique président, évoque avec aisance et éloquence le bilan et les perspectives. Cap sur Launaguet avant de prendre la direction de Caen.
Quels sont les axes forts du projet sportif ?
De même que les joueurs d'aujourd'hui seront les bénévoles de demain, nous allons nous attacher à pérenniser la pratique de la discipline, à travers notamment la prospection du vivier scolaire. La licence sera gratuite pour les benjamins, les minimes et les cadets. Transmettre le flambeau, c'est assurer la relève, d'où la priorité absolue accordée aux jeunes. Par ailleurs, le site du comité départemental sera relooké sachant que pour gagner encore en audience, la pétanque doit s'ouvrir à d'autres intervenants.
D'aucuns nourrissent des appréhensions liées aux réformes territoriales ?
Certes, le 28 janvier prochain, les ligues Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon disparaîtront au profit du comité régional d'Occitanie. Néanmoins, ses actuels territoires seront conservés pendant un certain temps car ni les surcoûts ni les contraintes géographiques ne relèvent de l'intérêt général.
Que vous inspire le bilan sportif ?
La ligue Midi-Pyrénées finit en première position au classement, et notre département se classe au quatrième rang. Nous nous réjouissons du titre ramené par les minimes, d'autres considérés comme majeurs seront les bienvenus. En tout cas, le potentiel est là.
Un mot sur votre candidature à l'élection au comité directeur de la FFPJP ?
Je souhaite mettre mes compétences et mon expérience au service de la fédération, tout simplement.
Un grand concours à Toulouse, en 2017 ou 2018, est-ce envisageable ?
Oui, à condition toutefois que la ville se positionne. Je le répète, le comité départemental n'a pas vocation à forcer la main des collectivités. Monter un dossier de candidature en solo n'est ni plus ni moins qu'une gageure !