Un peu d'humour, encore de l'humour, et toujours de l'humour ...
Bernard BONNES, un adhérent de l'association de la première heure, nous transmets quelques "Galéjades" sur la pétanque ... Mais vous remarquerez que parfois, dans toute plaisanterie, il y a une part de vérité ...
Heureusement que l’arbitre et les commentateurs de la télé connaissent le règlement, sinon, comment on aurait pu être au courant (un seul lancer pour le but)!
C’est normal que l’arbitre ait pu apprendre le règlement, nous on n’a pas le temps de le lire : on joue.
L’arbitre, c’est le mec le plus serviable du concours, il est capable de se mettre à genoux pour nous aider.
Tu ne vas pas m’enseigner le règlement ! Depuis que je joue, je le connais par cœur. Pourquoi je ne l’ai jamais lu ? Je n’ai pas besoin de le lire pour le connaître.
Les arbitres sont sobres et n’aiment pas l’alcool ; la preuve sur les terrains ils sont souvent loin des joueurs bourrés.
Il vaut mieux faire des remarques à des joueurs sobres qu’à des joueurs bourrés, ça fait beaucoup moins d’histoires.
L’arbitre en tenue rayée : « drôle de zèbre ».
Il était tellement fort qu’il était obligé de le rappeler sans cesse.
Il y a deux types de bons joueurs : ceux qui disent qu’ils sont très forts et ceux dont les autres disent qu’ils sont bons. Pour ma part j’ai toujours eu beaucoup plus de réussite en rencontrant les premiers.
Je préférais quand le règlement était imprimé sur un petit livret que je mettais dans ma sacoche de boules, avec le calendrier et ma licence. Maintenant on le trouve sur internet et j’ai des difficultés à mettre mon ordinateur avec mes boules.
D’après ce qu’il dit, loin d’ici, qu’est-ce qu’il est fort ! Mais chez nous il ne joue pas du tout pareil ; comme quoi, « nul n’est prophète dans son pays ».
Il était si intelligent qu’il ne supportait pas les idées des autres.
L’esprit d’équipe, c’est un peu comme l’eau dans un canal: pour que le courant passe, il faut que les écluses soient ouvertes.
A la pétanque « on tourne » pour deux raisons : La première c’est pour que l’équipe soit plus performante en faisant changer de poste le joueur qui ne joue pas bien ; c’est de la stratégie. La seconde, c’est pour permettre à celui qui escampe ses boules devant tout le monde , et qui vit des moments dévalorisants en public , de se refaire un moral plus positif dans un autre poste : c’est de la solidarité propre à l’esprit d’équipe. Je ne suis pas très sûr que la seconde soit très connue.
Quand je me vois jouer, je m’inquiète… mais quand je vois les autres, je me rassure ( Plagiat ,à la manière de Tallayrand).
Deux heures de pétanque de haut niveau, ça vous casse le dos surtout si …le canapé est vieux.
Bernard BONNES "Notre Marcel PAGNOL de l'Association EDUCNAUTE-INFOS"