Après les titres nationaux conquis en 2011 et 2012, Anaïs Lapoutge, du haut de ses vingt ans, postule pour un titre qui échappe à la France depuis 1994. /Photo DDM , Zoé Gauthier.
Tout comme Audrey Bandiera, Anaïs Lapoutge , la jeune bigourdane licenciée à Saint-Martory, va tenter de décrocher la couronne mondiale ce week-end à Montauban sous la bannière tricolore.
Quand et comment avez-vous appris votre sélection?
C’est Jean-Philippe Soricotti qui m’a prévenue le jour où je disputai le National de Colomiers en triplette mixte. Il sera d’ailleurs le coach de l’équipe dont je fais partie à Montauban.
Vous souvenez-vous de vos sentiments à cet instant?
J’ai éprouvé une joie sincère et non pas du soulagement car je savais que j’étais dans le groupe des dix joueuses sélectionnées par l’encadrement. Bien évidemment, j’ai eu une pensée pour les deux éliminées, Nelly Peyré et Nadège Baussian.
Savez-vous depuis combien de temps les féminines de l’équipe de France n’ont plus remporté cette épreuve?
Non, absolument pas .Par contre, j’ai une idée de ce qui nous attend car le programme nous a été envoyé dans le détail. Cela ressemble à ce qui se fait dans les catégories jeunes, avec une poule de cinq pour commencer le vendredi. Et puis,je me suis renseignée auprès d’ Anna Maillard et Marie-Christine Virebayre.
Pour le reste, tout de même , vous partez dans l’inconnu?
C’est justement là qu’il faut se dire qu’il s’agit d’une compétition comme une autre. Ce sera la même chose à Düsseldorf les 19 et 20 octobre lors du championnat d’Europe.
Montauban, c’est un plus si l’on considère que la Tunisie avait été initialement désignée?
Oui, il faut mettre à profit la présence de la famille , des amis, sans oublier les nombreux supporters qui viendront nous encourager.
Avez-vous l’impression de miser gros sur cette épreuve?
Pour l’instant,sachant entre autres, que je suis bien entourée, je n’éprouve aucune pression particulière. Je n’ai pas l’impression d’avoir manqué ma saison simplement à cause de la défaite en sortie de poule à Caen lors du championnat de France. Sept nationaux , parmi lesquels l’Europétanque de Nice ou Draguignan , un titre de championne de ligue en triplette, ce n’est pas rien!
Un mot sur l’aspect technique?
Actuellement, je suis bien au milieu même si je me sens capable de pointer devant si la situation l’exige. Mais le principal atout d’une équipe, c’est l’entente qui règne entre les joueuses.