Buts homologués: à gauche le But ramassable avec un aimant,
à droite le But en buis
Concernant le "BUT"
Le Président a d’abord expliqué pourquoi le but Obut ramassable avec un aimant a été homologué. En effet, tel qu’elle est rédigée et placée, la phrase de l’article 3 qui dit que les buts ne doivent pas pouvoir être ramassés avec un aimant ne vise que les buts peints. Or ce but n’est pas peint mais teint dans masse. Par ailleurs ne comportant que quelques particules d’oxydes dans sa composition il ne fait courir aucun risque d’électrolyse.
- En outre il doit bien être rappelé que les buts en matières synthétiques agréés doivent porter un label apparent.
- De nombreux arbitres ont néanmoins évoqué la plus grande dangerosité de buts trop lourds et le Président a aussi soulevé les problèmes posés par des buts trop légers à la fois dans leur lancer et dans leurs réactions, ce qui a conduit la FIPJP à imposer des buts en buis aux championnats du monde.
Il sera donc proposé de préciser dans le règlement que les buts, quelle que soit leur matière, doivent peser entre 10 et 18 grammes, cette restriction ne pouvant être rétroactive pour les buts synthétiques déjà agréés. Cela sera ajouté au règlement de jeu et au cahier des charges de leur fabrication.
- Il a paru peu logique, lorsqu’une mène au début de laquelle une équipe a manqué ses trois lancers au profit de son adversaire est annulée, de conserver cet ordre pour la mène suivante. En effet l’équipe qui a perdu le lancer après ses trois échecs a déjà été pénalisée et elle le demeurerait sans raison alors qu’elle n’a pas fauté de nouveau. Elle doit donc le récupérer d’autant que c’est elle qui avait marqué la dernière, ou qui avait gagné le toss.
- Il a été souhaité que, dans l’article 8, le terme « joueur » soit remplacé par « adversaire » afin qu’un jet de but arrêté par un partenaire compte dans les trois jets possibles.
- Une première discussion a eu lieu sur le point de savoir s’il ne faudrait pas réduire le nombre de jets à deux – et non pas à un seul pour limiter la « malchance » dans un lancer – et généraliser le fait de poser le but ensuite par l’adversaire, comme cela a été fait dans les parties au temps, d’ailleurs sans
aucune justification réglementaire.
Changement de fond :
- Une autre grande discussion a eu lieu sur une proposition d’Yvon Laurens qui trouverait plus normal que le but soit lancé par l’équipe qui n’a pas marqué, cette dernière continuant cependant à jouer la première. En effet lé règle actuelle consiste à donner un avantage – choix du terrain, parfois, choix de la distance toujours – à celui qui a marqué alors que, dans la plupart des autres sports, celui qui a encaissé des points récupère la maîtrise – même provisoire – du jeu.
- Après examen des avantages et des inconvénients de cette «petite révolution », comme elle a été qualifiée, la majorité des participants avait un avis plutôt favorable, pensant qu’elle pouvait donner un regain d’intérêt sans pour autant pénaliser qui que ce soit puisque les lancers seraient toujours alternés.
Un groupe de travail avec arbitres, joueurs, surtout, et dirigeants, pourrait se pencher sur le sujet et cela pourrait faire l’objet d’expérimentations.
Infos FIPJP