Nous nous sommes donnés, en début de mandat, un challenge important et vital : reconquérir le public jeune. Les pistes idéales semblent ne pas manquer dans la tête des grands enfants que nous restons. Une question pourtant, nous, des adolescents de soixante berges, en moyenne, sommes-nous branchés sur le bon courant. Il me paraît indispensable, pour cette reconquête de territoire et de fidélisation de public spécifique de mettre en place des stratégies en plus de la détermination. La Commission des jeunes de la Fédération, dans son pôle sportif, a été étoffée avec de multiples axes de développement. L’espoir est bien réel, lors du tout dernier colloque des éducateurs, j’ai rencontré des personnes volontaires prêtes à prendre toutes les pistes.
Les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas tout à fait les mêmes qu’il y a 10 ans encore moins les mêmes qu’il y a 20 ans, c’est une certitude. Il faut décrypter leurs univers et leurs attentes, appréhender les différents facteurs d’influence : école, famille, amis, médias, etc… Aussi comprendre la sociologie générationnelle et la psychologie qui les conduisent vers leurs sphères d’intérêt, vers leurs comportements et aussi parler leur langage.
C’est pourquoi, j’ai décidé d’adopter leur façon de s’exprimer, de vous parler en « jeuns ».
Avant que tout parte en live, vous allez devoir, avec nous, vous creuser la te-tê, suivre, accompagner les plans d’actions de la Fédé. Vous, les éducs, les assos, les comités vous avez un taff d’enfer et nous savons que les clubs sont en first place pour fidéliser nos ados. Il faut se vénère, faire le rebelle et ne pas se dire qu’il y a que dalle, que c’est mort. Wesh les gens, Il faut s’lancer à donf dans le taff. Zyva c’est notre life, ça serait trop teubé ou relou de ne pas faire l’effort. Je sais aussi que la reconquête des p’tits keums c’est un effort de malade, un truc de ouf. Je continue de penser que l’animation de proximité et rentrer à l’école doivent booster l’action et qu’à force ça sera d’la balle. Nos éducs y entravent trop, ils sont dans le mouv’ et ils sont chiches d’assurer grave cette sionmi que ce soit en téci ou dans la brousse. Ainsi nous pourrons tâter la sérénité. Ensuite, si nous gagnons le défi, je vous kifferai grave, mama, et ça sera trop de la bebom. Les boules s’sera enfin trop stylé. Je compte sur vous… et par ces mots d’aujourd’hui, les traditionalistes vont pouvoir se régaler sur mes comptes Tweeter et Facebook, et réagir par textos, SMS, etc. (lol)
Pour en revenir à nos discussions d’adultes et à l’actualité, les qualifications battent leur plein partout sur le territoire. Si nous étions en période électorale, je dirais que la participation est excellente et que les premiers résultats sont connus. Chaque « parti » fait en ce moment son bilan.
Fin mars, Dame Coupe de France avait donné rendez-vous à ses prétendants à Metz. Eh ! Je vous dis pas comment les solidaires Messins se sont gagnés l’affiche. Metz avec les « Goliath de David », complets, mégas de chez gigas sur leur terre technique, dure, physique ont gardé le trophée face aux Lotois de Gourdon combatifs, exemplaires à l’unisson des autres six clubs Sully-sur-Loire, Châteauroux, Colomiers, Castelnau-le-Lez, Salins-les-Bains, Hanches.
C’est le printemps et avant de faire la teuf, maintenant que nous sommes jeunes et inventifs, les boules c’est fun.
Alain Cantarutti