Vous étiez membre du Comité Directeur lors du précédent mandat. D’une manière générale puis avec un regard de trésorier, quel bilan dressez-vous de ce précédent mandat ?
Le précédent mandat a débuté dans un contexte difficile avec l’annulation des élections qui ont dû être reconduites trois mois plus tard, et le climat est resté tendu tout au long de ces quatre années.
Du côté financier, la situation aussi était compliquée. La trésorerie a été très sollicitée avec la mise en place de la licence carte à puce, notamment avec les remboursements du crédit bail et des locations financières. Ceci a influé sur les décisions à prendre (révision des budgets prévisionnels).
Quelles sont vos principales satisfactions ?
Dans un contexte difficile, les efforts réalisés ont permis de voir évoluer la situation positivement. Dans les temps compliqués, on se remotive grâce à de meilleurs moments. Un des principaux évènements reste bien sûr l’organisation des championnats du monde à Marseille. Cette manifestation fut un succès tant en terme de résultats pour la France qu’en terme d’image pour notre sport.
Quelle est la situation financière actuelle de la FFPJP ?
En 2013, nous ne payons plus Boulisme, nous finissons de régler le solde de ces remboursements et les comités ont versé un acompte en ce début d’année. Tout ceci fait que la trésorerie est de nouveau sur de bons rails et la situation financière actuelle de la Fédération est bonne. A ce jour, nous sommes dans les lignes fixées par le budget avec comme ombre au tableau, le renouvellement des licences.
Pour ce nouveau mandat, Alain Cantarutti souhaite ne prendre aucun risque financier. Que pensez-vous de cette ligne de conduite ?
Il me semble normal que le président soit prudent. La conjoncture économique générale est compliquée. Certaines décisions ont déjà couté cher à la fédération sur le long terme. Je pense qu’aujourd’hui, nous n’avons pas les moyens de prendre des « risques ». Mais les jours meilleurs arrivent.
Quelles sont vos recommandations pour les 4 prochaines années ?
Je pense qu’il faut se recentrer sur nos principaux objectifs: le développement des pratiques pour le plus grand nombre (féminines, jeunes, handicap, …), la performance et l’accès au haut niveau, la formation, …
En plus de cela, le point qui me paraît très important, c’est la communication, indispensable au développement de notre image (marketing, évènements promotionnels comme le Pétanque Tour,…).
Quels sont les projets de ce nouveau mandat qui vous tiennent le plus à cœur ?
Il est indispensable de continuer à œuvrer pour faire évoluer le nombre de nos licenciés, et se concentrer sur l’avenir, c'est-à-dire nos jeunes. C’est un public qu’il faut essayer d’élargir et de fidéliser, notamment grâce aux écoles de pétanque et aux éducateurs. Et, en tant que femme, il y a bien sûr le championnat de France tête à tête.
Gwenaëlle Paugam (en collaboration avec Daniel Read, Trésorier de la FFPJP)
Infos F.F.P.J.P.