Dans le cadre de son développement intensif, la newsletter fédérale va devenir très rapidement le premier quotidien dématérialisé spécialisé dans les jeux de boules. Vous pourrez y retrouver l’actualité bouliste, les affaires, les potins, les carreaux manqués, les appoints perdus, les contres contrés, les devants de boules derrière, les boules perdues jamais retrouvées, les associations éphémères ou durables, les qualifications réussies ou loupées, une enquête sur le choix d’une boule, pourquoi avoir choisi tel ou tel but, etc...
Vous pourrez suivre, comme en direction d’une autre planète, le feuilleton de la longue marche de la pétanque vers les sommets des jeux d’été sur l’Olympe avec un œil sur le possible remplacement du Curling aux jeux d’hiver par la pétanque en boulodrome couvert, non chauffé. Nous sommes aujourd’hui, mardi 1er avril, jour de poisson, importante précision pour situer le début de la pleine époque des qualifications en tous genres, par deux, par trois, tout seul, mixé, que l’on soit senior, jeune, vieux, fille ou garçon.
Il faut dire que l’être humain porte une haute valeur symbolique au succès. Celui-ci procure baume au cœur, réconfort, apporte mérite, gloire à condition d’en mesurer la portée et surtout l’envergure au regard de l’univers. Attribuer d’autres vertus aux victoires boulistes serait illusoire, voire dangereux. Car si son avenir doit dépendre d’une boule perdue, d’un tir manqué c’est que l’on est arrivé au dernier degré de son délitement. Chaque année l’envie de Dame Victoire emporte en fragments disciplinaires certains esprits ayant parfois des giboulées printanières entre les esgourdes.
Les compétitions par équipe de club sont le réconfort de nos sports. Fin mars, à Rumilly, les Pouzinois, les Messins, les Carnacois, les Lyonnais, les Givetois, les Palavasiens, les Dracénois, les Hyérois étaient tous là pour courtiser la Coupe de France. La réunion, façon prix littéraire, s’est déroulée dans un lieu feutré, bien agencé, avec des invités prestigieux ou novices entourés de caméras et de médias. Depuis trois ans, La Ronde de Metz est la meilleure, un esprit frais de camaraderie, de solidarité porteur d’espérance souffle sur « la bande aux SALA » pour écrire une ligne supplémentaire à leur palmarès.
En cette période de qualifications espérons que le sureau va fleurir sinon le pétanqueur va souffrir car ne l’oublions pas, en avril ne pas se découvrir d’un fil.
Alain Cantarutti Président de la FFPJP