Avec décembre, une saison s’achève, la première d’un nouveau mandat à laquelle les membres de la Fédération ont mis tout leur cœur et leur passion. Décembre est un mois particulier, d’abord le dernier de l’année, ensuite c’est celui lors duquel nous faisons des listes, des rêves. Celui lors duquel nous aimons tout le monde ou presque. Celui lors duquel nous nous envoyons des cartes, aujourd’hui des SMS, des mails, qui n’engagent que ceux qui les reçoivent. Celui lors duquel nous décorons en s’enguirlandant. Celui lors duquel nous croisons dans les rues des gens en long manteau rouge. Celui lors duquel tout est cosy, celui des bouillotes. Décembre c’est aussi le scintillement de lumières. En astronomie, la scintillation est due au faible écart des étoiles et des turbulences dans l’atmosphère. Noël repose sur ce scintillement, sur cet éblouissement « poudre aux yeux » qui nous donne cet état d’esprit collectif que Noël peut tout changer et qu’ensuite, ouvrant un œil après l’autre, le monde sera meilleur. Un jour, quelqu’un a inventé le Père Noël et tout le monde s’est mis à croire en lui puisqu’il faisait des présents. C’est depuis le 19e siècle que cette croyance est arrivée en France. Pourquoi faudrait-il suivre ce bonhomme venu de Laponie en traineau attelé de rennes. Faudrait peut-être lui dire que l’A380 existe. Il est bizarre quand même ce Père Noël. Comment faire confiance à un vieillard débonnaire barbu, chevelu, jovial, rondelet, habillé de rouge et de fourrure blanche. Un bonhomme qui part la nuit chargé comme une mule alors qu’il fait une température plus que négative partout sauf dans l’hémisphère sud où il passe aussi. Je constate qu’il est gaillard pour supporter des variations de température pareilles. Faire confiance à un malin qui s’introduit chez vous par la cheminée, qui vous pique la mandarine laissée devant les pantoufles, qui entre chez vous sans effraction, même quand il n’y a pas de cheminée. Quelqu’un qui vous laisse des cadeaux que vous n’aviez pas commandés. Trop fort !!
Allez un gars aussi puissant, si je le rencontre, j’ai deux, trois petites choses à lui demander pour notre Fédération et pour ses satellites :
Pour les Comités de Pilotage des compétitions par clubs : si c’est possible, encore plus d’amitié et de continuer leur progression prévisible.
Pour le trésorier général : des licenciés, des mutations, des partenaires nombreux, argentés et fidèles.
Pour les Comités et Ligues : des licenciés, des doses de détermination, d’inventivité et des boosters à l’animation.
Pour les clubs : des bénévoles, du dynamisme, des licenciés nombreux de tous âges et des structures pour les accueillir les jeunes.
Pour la D.T.N. : des joueurs de haut niveau fiers du maillot tricolore, des initiateurs, des éducateurs, des écoles de pétanque labellisées, une rentrée scolaire réussie, des titres étoilés et arc-en-ciel.
Pour les dirigeants : un brin de folie pour supporter l’égocentrisme ambiant, plus de discipline sur les terrains et moins en commissions.
Pour les organisateurs de compétitions : des joueurs nombreux et sincères.
Pour le corps arbitral : de la motivation, du courage, de la motivation, du courage et de la motivation
Pour la F.F.P.J.P. : des licenciés, des doses de patience, de calme, de passion débordante, des partenaires, toujours plus de visibilité médiatique, du recul, de beaux championnats, conserver l’esprit d’équipe et une abnégation sans limite.
En fait, qui d’entre nous ne rêve pas d’un monde idéal où tout ne serait que bonheur partagé. Souriez, Noël n’est pas une saison, pas un jour, c’est un état d’esprit.
Alain Cantarutti, Président de la FFPJP