Le sportif n’a pas le droit de pratiquer une compétition s’il ne possède pas ce certificat. Par ailleurs, la non présentation du certificat peut avoir des conséquences administratives avec par exemple la perte du match ou de la rencontre.
D’autre part, il ne faut pas oublier qu’en cas de non présentation de ce certificat, la licence n’est pas valable et vous risquez donc de ne pas être assuré en cas d’accident ou en cas de responsabilité civile si par malheur vous blessiez quelqu’un lors de la pratique sportive.
Le Certificat Médical de non contre-indication à la pratique du sport est une obligation définie par la Loi Buffet du 23 Mars 1999.
Intervention de Valérie FOURNEYRON, ancienne ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Education populaire et de la Vie associative.
Colloque de l’association Sport et Démocratie
Lundi 6 Janvier 2014 – Centre Pierre-Mendès France du ministère de l’Économie et des Finances
Nous souhaitions revenir sur le frein que constitue pour l’accès à la pratique sportive le certificat médical de non contre-indication à la pratique sportive.
Car le sport est tout à fait indiqué pour le plus grand nombre, et contre-indiqué pour une infime minorité !
C’est une réforme qui est souhaitée par tous depuis 10 ans : médecins du sport, médecins de ville, parents, sportifs amateurs, clubs et fédérations… Mais une réforme difficile à mettre en oeuvre, qui suscite bien des interrogations et nous incite à prendre un temps de recul nécessaire. Rien de tel pour renforcer ma détermination et m’inciter à mener ce projet à son terme, en respectant deux conditions : faire preuve de bon sens et préserver la sécurité de tous !
Entendons-nous : il ne s’agit nullement de supprimer totalement le certificat médical mais simplement d’alléger son rythme annuel, d’allonger sa durée de vie.
De plus, il peut être l’occasion de davantage responsabiliser les sportifs sur leur « aptitude » à la pratique », et je ne suis pas opposée à ce que l’examen lors du 1ercertificat, ou après un certain âge, soit plus poussé que ce qu’il est aujourd’hui.
Plusieurs pistes méritent donc d’être explorées.
(UNSS-USEP…)
Je précise que les sportifs de haut niveau et les disciplines dites « à risque » seront traités différemment.
Toutes ces décisions s’effectueront bien sûr dans la concertation, notamment avec l’ordre des médecins.
Note de l’IRBMS : Valérie Fourneyron ancien médecin du sport (avant sa carrière politique) a soulevé « un vieux serpent de mer » qui fut soulevé en 1999 par MME Buffet alors ministre des sports
Il n’y a pas à ce jour de texte consensuel et nous pouvons croire que ce projet sera difficile à voir le jour.