Pour la première fois de son histoire, l'Aveyron pourrait bientôt voir un de ses dirigeants siéger à la Fédération française de pétanque et de jeu provençal (FFPJP). Parmi sept candidates officiellement déclarées, Fabienne Viguié (ex-Gladin) briguera, en effet, un des six postes dévolus aux femmes parmi les vingt et un, tous collèges confondus, à pourvoir à l'occasion du scrutin prévu lors du prochain congrès national, le 14 janvier, à Caen.
Qu'est-ce qui vous pousse à briguer un poste de membre de la FFPJP ?
Ma candidature s'inscrit dans un esprit de continuité. Ayant été et étant encore joueuse, secrétaire et présidente de club, membre puis secrétaire administrative du comité départemental, secrétaire adjointe de la Ligue Midi-Pyrénées et éducatrice, j'éprouve l'envie d'aborder la pétanque à un autre niveau. Cet esprit de découverte, je pense l'avoir développé en échangeant avec différents dirigeants et joueurs au cours de congrès et championnats nationaux.
Quel est le but de votre candidature ?
Pour être passée par tous les échelons et avoir souvent ressenti une certaine distance, j'aimerais, si je suis élue, travailler à rapprocher les clubs et les joueurs de la fédération. Il y a beaucoup à faire dans ce domaine.
Sur quoi ou qui misez-vous pour remporter les suffrages ?
Comme je vous l'ai dit, sur les liens que j'ai pu tisser au fil des congrès et championnats nationaux, mais également sur mes connaissances au sein de la Ligue Midi-Pyrénées.
Est-ce à dire que vous disposez d'ores et déjà d'appuis certains ?
Des appuis, je ne sais pas. Mais disons que j'ai pu parler avec certaines personnes de la fédération…
Comme son président, le Gersois Alain Cantarutti ?
Entre autres, oui.
Et alors ?
Il m'a simplement confié que j'avais ma place à la fédération.